Le cercle fermé dans l’oeuvre d'Elizabeth Gaskell
Auteur / Autrice : | Marie-Louise Cheikel |
Direction : | Claire Bazin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études anglophones |
Date : | Soutenance le 27/06/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Marianne Camus |
Examinateurs / Examinatrices : Claire Bazin, Marianne Camus, Pascal Aquien, Christine Berthin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marianne Camus, Pascal Aquien |
Mots clés
Résumé
Cette thèse a pour objectif d'analyser le concept de « cercle fermé » en tantqu'organisation communautaire dans l’oeuvre d'Elizabeth Gaskell, et de démontrerque la fermeture de groupes sociaux restreints ou sélectifs représente à la fois unprocessus et un espace social de rejet et d'accueil. Ce paradoxe sera développéselon la conception du cercle fermé telle qu'elle se dégage des romans de Gaskell, à savoir une zone de refuge, car difficile d'accès pour l'Autre. Cette approche permettra d'envisager la construction identitaire des différentes communautés isolées et méfiantes, telles que Cranford, ou sélectives, telles que les industriels de Manchester représentés dans Mary Barton ou North and South, en analysant le recours à l'exclusion comme tentative de préservation du groupe, ainsi que dans son rôle politique. En effet, l’œuvre de Gaskell manifeste ce double aspect de la fermeture communautaire, à savoir, d'une part, le conformisme aux divisions sociales établies, et, d'autre part, l'établissement de sociétés alternatives en microcosme. On s'attachera à comprendre le rapport parfois conflictuel entre le cercle fermé et ses membres, tout en envisageant ce cercle comme un espace privilégié de rencontre et de communication.