Bêtes et bêtise : l'animalité dans l'oeuvre de Sartre
Auteur / Autrice : | Baya Messaoudi |
Direction : | François Noudelmann |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et litteratures francaises |
Date : | Soutenance le 03/04/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Pratiques et théories du sens (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Littérature, Histoires, Esthétique |
Jury : | Président / Présidente : Bruno Clément |
Examinateurs / Examinatrices : François Noudelmann | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Anne Simon, Nao Sawada |
Mots clés
Résumé
Étudier l’animalité dans l’œuvre de Sartre, c’est rencontrer l’auteur là où nous ne l’attendions pas. C’est aussi découvrir sa philosophie hors d’elle-même, c’est-à-dire dans des sujets considérés depuis longtemps comme minoritaires, tels que ceux qui se rapportent à l’animal. À vrai dire, Sartre ne pose pas dans des termes clairs le problème de l’animalité, que ce soit en philosophie ou en littérature. Cette question accompagne plutôt le discours fondamental que le philosophe porte sur l’homme et la liberté. S’attachant à définir l’homme dans sa relation à l’autre, Sartre ne cesse de toucher, de près ou de loin, à la place que l’animal domestique occupe auprès de son maître. L’animal est-il alors une force symbolique, donc une question qui n’est posée que de biais, ou peut-il se concevoir comme un thème philosophique sérieux ? Nous pouvons effectivement mettre l’animalité à l’épreuve de la pensée sartrienne. Pour dire les choses plus clairement, cette recherche consiste à démontrer que l’animal est un être lié de façon complexe à l’homme et suscite des interrogations existentielles.