Auteur / Autrice : | Alexandra Marini |
Direction : | Serge Lemoine |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 02/10/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-.... ; Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre André Chastel (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Rémi Labrusse |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Wat |
Mots clés
Résumé
En choisissant d’aborder l’œuvre de Sam Szafran par le biais du cinéma et de la photographie, cette thèse a une double visée : - D’une part, démontrer le principe séquentiel qui domine son œuvre. Szafran, qui a appris à voir au cinéma, ne se répète pas, mais crée des images arrêtées d’une séquence globale; et la photographie, de par sa contingence et sa fragmentation, constitue à cette fin un outil essentiel. - D’autre part, il s’agira d’aborder la question du montage tant du point de vue technique, rappelons que l’artiste est célébré comme le virtuose du pastel à travers le monde, que du point de vue cinématographique. Nous établirons que Szafran — homme de cinéma — emprunte la structure d’un plan-séquence pour composer ses images afin de poser le problème du regard, ou, pour le dire autrement, de rendre la caméra « visible ». Ainsi, en exposant Sam Szafran à ses influences clés, notre étude — qui constitue le premier travail de recherche universitaire approfondi sur l’artiste — entend multiplier les analyses autour des processus réflexifs et méthodologiques du travail du peintre. A partir de sources inédites, convoquant tour à tour l’histoire du siècle et la vie intime de l’artiste, elle ambitionne de jeter un jour nouveau sur ce que l’on considère comme « l’une des œuvres les plus secrètes et les plus poétiques de ce temps » (Jean Clair). Enfin, deux volumes d’annexes complèteront cette réflexion par un large corpus d’œuvres et de documents d’archives.