Thèse soutenue

Les écoutes radioélectriques et les services techniques des Transmissions dans la Résistance française, 1940-1945 : le Groupement des contrôles radioélectriques (GCR), le Service des transmissions nationales (STN) et le « Groupe Romon » du Service de renseignements (SR) Alliance

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Auteur / Autrice : François Romon
Direction : Olivier Forcade
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire moderne et contemporaine
Date : Soutenance le 15/04/2015
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire moderne et contemporaine (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Sorbonne Identités, relations internationales et civilisations de l’Europe (Aubervilliers, Seine-Saint-Denis ; 2002-....)
Jury : Président / Présidente : Pascal Griset
Examinateurs / Examinatrices : Marc-Olivier Baruch, Laurent Douzou, Christine Levisse-Touzé, Jean-Paul Varenne-Paquet

Résumé

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Une forme de résistance spécifique et méconnue : la continuation du combat contre l’envahisseur allemand menée au sein des services techniques des Transmissions de l’armée française, notamment du Groupement des contrôles radioélectriques (GCR), dès le lendemain de l’armistice de juin 1940, et poursuivie jusqu’à la victoire finale. Une résistance initiée par des officiers des Transmissions au coeur même des institutions de l’Etat français, consistant à communiquer secrètement du renseignement militaire aux Forces alliées. Cette résistance latente débouche, après novembre 1942, sur une résistance active par la formation d’un réseau clandestin, le Service des transmissions nationales (STN), sous l’égide de NAP-PTT, puis sur son intégration, en octobre 1943, sous le nom de « Groupe Romon », au réseau Alliance, ainsi que sur l’entrée de nombreux opérateurs radio du GCR dans divers autres réseaux de résistance.Le cas d’une résistance intérieure, qui a contribué efficacement à la victoire finale des Forces alliées, malgré une répression systématique et féroce de l’occupant.