La fluctuation en genre grammatical des substantifs inanimés en vieil-anglais
Auteur / Autrice : | Oxana Kharlamenko |
Direction : | Leo Martin Carruthers |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études médiévales anglaises |
Date : | Soutenance le 06/03/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mondes anciens et médiévaux (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études médiévales anglaises (Paris ; 1972-....) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Cotte |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Delesse, Hans Sauer |
Mots clés
Résumé
L’existence de noms vieil-anglais au genre variable a été signalée encore à la fin du 19e siècle. Alors que le nombre de noms assignés à plusieurs genres dans les dictionnaires du vieil-anglais est très élevé, il n’existe presque aucune étude approfondie du phénomène. La présente thèse tente de répondre à des questions de ce que l'on désigne comme les noms au genre variable, comment ces noms se distinguent d’autres types de fluctuation dans les documents en vieil-anglais et de ce qui se trouve à l’origine de la variation en genre.Après avoir défini la notion de l’accord et son expression dans les marqueurs, on propose une étude détaillée de toutes les occurrences de trente-six emprunts faits au latin et au vieux-norrois d’une part, et de soixante-dix-huit noms indigènes d’autre part, tous assignés à plusieurs genres dans les dictionnaires. Constatant des évolutions parfois importantes dans l’emploi des marqueurs en discours, on cherche à déterminer s’ils interviennent dans la décision des lexicographes ou s’ils reflètent une variabilité interne aux noms étudiés. La variation se présente ainsi sous deux angles et s’explique à travers deux notions, celle du désaccord, où tout lien entre le nom-contrôleur et les cibles d’accord est rompu, et celle de la variabilité, qui soutient le lien d’accord sur le plan cognitif et permet la transition d’un genre à l’autre selon le choix de l’énonciateur.