Thèse soutenue

Les réseaux de transport routiers face aux laves torrentielles : contribution à l'évaluation du risque : l'exemple des Alpes françaises
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Auteur / Autrice : Marina Utasse
Direction : Vincent JomelliFrédéric Léone
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 10/11/2015
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Géographie de Paris. Espace, sociétés, aménagement (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire de géographie physique (Meudon, Hauts-de-Seine ; 192.-....) - Laboratoire de géographie physique : Environnements Quaternaires et Actuels / LGP
Jury : Président / Présidente : Pierre Pech
Examinateurs / Examinatrices : Vincent Jomelli, Frédéric Léone, Frédéric Liébault
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Chapelon

Résumé

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Les Alpes sont très impactées par les laves torrentielles déclenchées par de fortes pluies et la fonte des neiges. Certains événements dommageables au réseau de transport ont entrainé d’importantes répercussions socio-économiques. En raison de l’enclavement de nombreuses vallées dans les Alpes, la perturbation des réseaux routiers n’affecte pas seulement la zone endommagée, mais s’étend à tous les domaines et les activités qui en dépendent. L’objectif de cette thèse était de mener une analyse systémique du risque-réseau articulée autour de toutes les étapes du risque. Nous avons retenu trois bassins-versants situés sur des axes routiers à fort enjeux territoriaux dans les Alpes françaises. La méthode combinait plusieurs approches : 1) une analyse statistique des pluies associée aux évènements dommageables, 2) la modélisation des écoulements torrentiels liée à l’endommagement physique, 3) la comparaison des protocoles de gestion de crise routière théorique avec la réalité du terrain à la suite d’un évènement dommageable, 4) la modélisation des perturbations fonctionnelles au-delà de la zone impactée. Cette thèse a mis en évidence les facteurs aggravants de vulnérabilité structurelle du réseau ; elle explique la planification des actions mise en place lors de l’évènement dommageable sur le Rif Blanc le 4 juin 2012. Enfin, elle a permis d’estimer les pertes d’accessibilité territoriale à différentes échelles spatiales.