Thèse soutenue

Géopolitique des territoires kanak : décolonisation et reconquête plurielle des territoires

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Auteur / Autrice : Pierre Christophe Pantz
Direction : Jean-Louis ChaléardGilles Pestaña
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 26/11/2015
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de Géographie de Paris. Espace, sociétés, aménagement (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Pôle de recherche pour l'organisation et la diffusion de l'information géographique (Paris ; 1988-....) - Pôle de recherche pour l'organisation et la diffusion de l'information géographique / PRODIG (UMR_8586 / UMR_D_215 / UM_115)
Jury : Président / Présidente : Michel Foucher
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Louis Chaléard, Gilles Pestaña, Michel Foucher, Nathalie Bernardie-Tahir
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Christophe Gay, François Taglioni

Résumé

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Depuis près de 70 ans, le peuple kanak est passé du monde invisible au monde visible. Invisible car jusqu’en 1946, les Kanak, peuple autochtone de Nouvelle-Calédonie, étaient cantonnés dans des réserves à l’écart du regard occidental. Face à un peuple viscéralement attaché à sa terre d’origine, l’Administration coloniale avait fait le choix de s’imposer par la maîtrise de l’espace. En réponse à cette stratégie de soumission spatiale, la fin du statut de l’Indigénat en 1946 révèle l’ambition d’un peuple de recouvrer son identité territoriale. Pour y parvenir, les Kanaks vont devoir emprunter de nouveaux chemins. Ce travail de recherche propose d’analyser les différents types de recomposition des territoires kanak (électoraux, coutumiers, économiques et urbains) et de mettre en perspectives les interrelations qui animent ces transformations. Ces recompositions prises dans leur ensemble participent-elles à un phénomène plus global de reconquête de l’espace néocalédonien ? Si aujourd’hui, le rôle central et incontournable des territoires kanak au sein de la société néo-calédonienne post-coloniale a été consacré par les Accords de Matignon (1988) et de Nouméa (1998), cette thèse s’interroge plus généralement sur la dimension territoriale du processus de décolonisation.