Auteur / Autrice : | Cécile Desvaux-Drubay |
Direction : | Quitterie Cazes |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 14/12/2015 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Histoire de l'art (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Laboratoire de médiévistique occidentale de Paris (1998-....) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Plagnieux |
Examinateurs / Examinatrices : Quitterie Cazes | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Étienne Hamon, Cécile Voyer |
Mots clés
Résumé
La mise en couleur de l’intérieur d’une église parachève sa construction. Simples badigeons, décors géométriques, rehauts rythmant l’architecture ou programmes iconographiques, cette mise en couleur est appelée à des modifications au fil du temps. La recherche porte sur les petites églises rurales de l’Île-de-France, moins étudiées que celles des villes. Elles sont souvent remarquables par la multiplicité des campagnes de construction encore lisibles dans leurs murs. La mise en couleur des églises suit, en particulier, cette évolution. L’étude du bâti permet d’avoir une chronologie fine qui introduit à l’analyse de la mise en couleur et les modifications de celle-ci au cours des siècles. Une recherche de type historique aussi précise que possible cherche à mettre en évidence les probables commanditaires des œuvres. Les similitudes ou différences dans les techniques, couleurs, types de décor et choix iconographiques analysés dans quelques dizaines d’édifices permettent de saisir les variations sur la longue durée, notamment entre le Moyen Âge "classique" (XIIe et XIIIe siècles), et la fin du Moyen Âge (mi XVe - mi XVIe siècle). Par ailleurs, chaque partie de l’église a une fonction bien précise, et l’on s’attachera à montrer les rapports entre les peintures, leur emplacement dans l’édifice et leurs commanditaires. Au final, il s’agit de mettre en évidence les multiples choix opérés dans des paroisses rurales, et de saisir leurs particularités, pour autant qu’il y en ait, par rapport à celles d’autres régions françaises ou de milieux urbains proches.