Thèse soutenue

Essais sur le central banking et la politique

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Auteur / Autrice : Salim Dehmej
Direction : Jézabel Couppey-Soubeyran
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Économie
Date : Soutenance le 04/12/2015
Etablissement(s) : Paris 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale d'Économie (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'économie de la Sorbonne (Paris ; 2006-....)
Jury : Président / Présidente : Christian de Boissieu
Examinateurs / Examinatrices : Jézabel Couppey-Soubeyran, Christian de Boissieu, Jean-Bernard Chatelain, Olivier De Bandt, Leonardo Gambacorta
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurence Scialom, Grégory Levieuge

Mots clés

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Résumé

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L'objectif de cette thèse, composée de quatre articles empiriques et théoriques, est d'étudier l'implication des banques centrales dans la stabilité financière - définie comme un état stable et élevé de confiance dans la capacité du système financier à faciliter l'allocation des ressources économiques, gérer les risques, et à résister aux chocs - et de discuter de leurs nouvelles responsabilités macroprudentielles. La crise financière mondiale a fait évoluer la régulation et la supervision financières d'une perspective microprudentielle basée sur la résilience des institutions prises individuellement à une perspective macroprudentielle qui prend en compte les interactions entre les institutions financières, les externalités liées à leurs décisions, et aussi les effets du cycle financier sur le cycle économique et sur la stabilité financière. Cette thèse analyse le policy-mix des politiques monétaire - ciblant le cycle économique –et macroprudentielle -ciblant le cycle financier -ayant toutes les deux un impact sur la stabilité des prix et les conditions financières. En effet, ces politiques fonctionnent grâce à des canaux de transmission dont certains sont communs. Une attention particulière est accordée, au-delà la politique macroprudentielle dans union monétaire hétérogène comme la zone euro - où les pays connaissent des conditions macroéconomiques différenciées - en termes de stabilisation financière et macroéconomique. Partant du constat qu'un taux d'intérêt unique est adapté à la moyenne de la zone mais pas aux besoins de chacun des pays, la politique macroprudentielle pourrait compenser l'absence de politique monétaire autonome dans chaque pays. Cela améliorerait le degré d'optimalité de la zone monétaire.