Thèse soutenue

FR
Auteur / Autrice : Linda Blot
Direction : Pier Stefano Corasaniti
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astronomie et astrophysique
Date : Soutenance en 2015
Etablissement(s) : Observatoire de Paris
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LUTH Laboratoire Univers et Théories (Observatoire de Paris - Section de Meudon)
Jury : Président / Présidente : Simona Mei
Examinateurs / Examinatrices : Pier Stefano Corasaniti, Lauro Moscardini, William J. Percival, Hervé Dole, Filippo Vernizzi
Rapporteurs / Rapporteuses : Lauro Moscardini, William J. Percival

Mots clés

FR

Résumé

FR  |  
EN

Dans le futur proche, de nombreux sondages de galaxies fourniront une cartographie de la distribution de la matière dans l’univers, avec laquelle il sera possible de contraindre les paramètres cosmologiques avec une précision inégalée. Ces sondages ont été conçus pour comprendre la nature de l’énergie noire, une composante dont on a supposé l’existence pour expliquer l’accélération de l’expansion de l’Univers. Cette thèse se place dans ce contexte, en utilisant les simulations N-corps comme outil pour relier aux observations la théorie de la formation des structures cosmiques dans le régime non-linéaire. D’un côté je vais explorer l’impact des effets non-linéaires sur l’estimation des paramètres cosmologiques. Celle-ci nécessite le calcul de la matrice de covariance du spectre de puissance de matière. L’estimation de cette matrice au moyen des simulations permet de quantifier l’importance de ces effets qui, si négligés, peuvent biaiser les résultats ou amener à une sous-estimation des erreurs statistiques sur les paramètres cosmologiques. De l’autre, je vais présenter les méthodes numériques pour résoudre l’évolution d’un fluide d’énergie noire dans le cas où les perturbations ont une vitesse de propagation très faible devant celle de la lumière. Dans ce cas, l’énergie noire ne peut être traitée comme un fluide homogène et son évolution doit être suivie dans le régime non-linéaire en même temps que celle de la matière noire. Ces méthodes numériques, une fois couplées avec un code N-corps, permettront de produire les premières simulations de l’évolution cosmique d’un modèle d’énergie noire in-homogène.