Thèse soutenue

Les systèmes binaires compacts comme sources de multimessagers : taux, distribution, émissions

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Auteur / Autrice : Karelle Siellez
Direction : Michel Boër
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la planète et de l'univers
Date : Soutenance le 07/09/2015
Etablissement(s) : Nice
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences fondamentales et appliquées (Nice ; 2000-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Astrophysique Relativiste Théories Expériences Métrologie Instrumentation Signaux (Nice) - Observatoire de la Côte d'Azur
Jury : Président / Présidente : Marianne Faurobert-Scholl
Examinateurs / Examinatrices : Michel Boër, Valerie Connaughton, Natalie Webb, Laura Cadonati, Bruce Gendre, Tania Regimbau, Fulvio Ricci
Rapporteurs / Rapporteuses : Valerie Connaughton, Natalie Webb

Résumé

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La coalescence d'objets compacts (étoiles à neutrons entre elles ou étoile à neutrons avec un trou noir) émet des ondes gravitationnelles et on pense qu’elle produit un sursaut gamma court. Avec l'arrivée des détecteurs d'ondes gravitationnelles de seconde génération, on s'attend à détecter ce signal, qui est l'un des mieux modélisé.L'observation en coïncidence des ondes gravitationnelles émises par ce système et de l'émission électromagnétique sera une source d'informations considérable pour la compréhension de ces phénomènes, de leur progéniteur et du moteur central. Le but de ma thèse a été d’estimer ce taux de détections en coïncidence attendus en fonction des différents instruments. La première méthode se base sur les observations, j’ai donc sélectionné et étudié un échantillon de 31 sursauts gamma courts possédant une mesure de distance. Après avoir dérivé un taux local isotropique du nombre de sursauts gamma courts pour différents satellites, j’ai utilisé la seconde méthode de Monte Carlo avec la simulation de cette population de sursauts gamma courts. La différence entre les taux dérivés des observations et celui venant des simulations est expliqué par la présence d'une sous-population à bas redshift qui était sous-estimée auparavant. Cette thèse montre la faisabilité d'une étude en coïncidence et les stratégies observationnelles à adopter. La compréhension de notre échantillon de sursauts gamma courts, avec une nouvelle sous-population à bas redshift et basse-luminosité, est cruciale dans la préparation de ces détections simultanées.