Thèse soutenue

« MOUV », un parcours de marche urbaine pour co-construire le vivre ensemble en ville de Nice

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Auteur / Autrice : Sébastien Passel
Direction : Gilles Maignant
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 10/07/2015
Etablissement(s) : Nice
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, sciences humaines et sociales (Nice ; 1992-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Étude des structures, des processus d'adaptation et des changements de l'espace. UMR 7300 (Nice ; 2012-) - Etudes des structures, des processus d'adaptation et des changements des espaces
Jury : Président / Présidente : Lise Bourdeau-Lepage
Examinateurs / Examinatrices : Gilles Maignant, Lise Bourdeau-Lepage, Antoine S. Bailly, Nicole Mathieu, Antoine Fleury, Christian Pradier
Rapporteurs / Rapporteuses : Antoine S. Bailly, Nicole Mathieu

Mots clés

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Résumé

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Le projet « MOUV », pour « Marche Optimale dans l’Urbain Vert », est établi dans l’objectif de répondre à une nécessité d’équité territoriale et de vivre ensemble, en tenant compte des interactions idéelles et matérielles générées par la ville. A partir de ces considérations, il s’agit d’engager cette étude dans une démarche de recherche-intervention. La mise en avant d’un principe de participation citoyenne, favorisant la connaissance partagée du territoire, aspire à l’élaboration d’un projet collectif plaçant les acteurs au cœur de l’évolution de leur espace vécu. La finalité du projet « MOUV » est d’inscrire la mobilité quotidienne (par les pratiques de marche urbaine) en tant qu’élément fondateur d’une construction territoriale commune, génératrice de bien-être pour les citadins, ce qui nous renvoie inéluctablement à un projet émanant des mécanismes sociaux et cognitifs qui se transcrivent au sein des espaces publics.Basées sur des outils et méthodes mutualisant les compétences interdisciplinaires de l’équipe du projet, treize séances d’entretiens collectifs et des maraudes ont pu être réalisées auprès d’un panel social diversifié résidant au sein d’un même périmètre de géographie prioritaire du centre-ville de Nice. Dans cette dialectique du social et du spatial, à travers l’élaboration d’un apprentissage collectif issu d’ateliers cartographiques fondés sur une adaptation de la théorie de Maslow, les individus ont-ils pu, au fil des besoins spatialisant leur bien-être, définir et s’approprier des règles et des valeurs communes, démontrant une prise en charge collective des espaces publics de leur territoire.