Environnement architectural , santé et domesticité : étude des effets d’un aménagement architectural domestique sur la qualité de vie, l’usage et la perception de l’espace dans les lieux de vie institutionnels pour personnes âgées
Auteur / Autrice : | Fany Razes |
Direction : | Marie-Christine Gély-Nargeot, Grégory Ninot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | ARCHITECTURE spécialité Aménagement de l'Espace |
Date : | Soutenance le 02/12/2015 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 en cotutelle avec Universitat politècnica de Catalunya - BarcelonaTech |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement (Montpellier ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Epsylon (Montpellier) - Laboratoire Interdisciplinaire de Recherche en Didactique- Éducation et Formation / LIRDEF |
Jury : | Président / Présidente : Carole Fantini-Hauwel |
Examinateurs / Examinatrices : Manuel Guàrdia i Bassols, Stephan Courteix | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Somme |
Résumé
Dans un contexte mondial de vieillissement de la population, de nombreuses recherches sont menées pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées résidant en institution, mais peu de ces travaux développent une approche architecturale. Cette recherche a pour but de proposer de nouvelles manières d’aménager ces lieux de vie, en rupture avec les paradigmes dominants du soin et de l’hôtellerie. L’hypothèse générale est qu’un environnement architectural de type domestique (-homelike) permettra aux résidents de se sentir habitants, ce qui devrait favoriser leur bien-être, leur autonomie et le développement d’interactions sociales. Notre procédure s’est basée sur le concept de l’Evidence-Based Psychology (-psychologie fondée sur la preuve), avec un essai randomisé contrôlé. Elle a consisté à réaménager de manière domestique l’espace d’entrée de plusieurs établissements dits « standards », puis à évaluer selon les méthodes de comparaison avant vs après ; établissement réaménagé vs non réaménagé. L’étude a été multidimensionnelle et exploratoire dans ses outils de recherche ; échelles de qualité de vie, cartographie comportementale, entretiens qualitatifs. Ce travail s’inscrit dans le contexte d’un développement récent du doctorat en architecture en France et contribue de fait à la réflexion épistémologique qui l’accompagne. Il permet également pour de faire prendre conscience de l’importance du cadre bâti pour la qualité de vie et met en avant le rôle social de l’architecte.