Ironique… Vous avez dit ironique ? : analyse des énoncés catégorisés métadiscursivement comme ironiques dans un corpus théâtral et un corpus journalistique
Auteur / Autrice : | Elodie Baklouti |
Direction : | Jacques Bres |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 02/12/2015 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Praxiling (Montpellier) - Praxiling UMR 5267 / Praxiling |
Jury : | Président / Présidente : Agnès Steuckardt |
Rapporteurs / Rapporteuses : Geneviève Salvan, Laurent Perrin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse s’intéresse aux énoncés catégorisés métadiscursivement comme ironiques par le dramaturge dans les didascalies et par l’instance journalistique dans la presse écrite. Par la sélection du corpus sur la base des métadiscours, nous tentons de nous départir d’une démarche fondée sur des critères subjectifs et, partant, d’une définition pré-construite de l’ironie. Il s’agit de déterminer les sens que les locuteurs-scripteurs attachent à ces termes afin de dresser un portrait prototypique voire plusieurs portraits récurrents de l’ironie, et d’envisager, dans un second temps, une comparaison entre les deux genres étudiés. On analyse ainsi le processus de production de sens en recherchant les éléments qui ont conduit, dans tel ou tel contexte, le locuteur à caractériser l’énoncé comme ironique. Nous entendons démontrer que l’ironie est une, malgré sa complexité apparente : elle consiste en une forme de moquerie qui passe par une attaque indirecte. Nous analysons ainsi les différents éléments mis en avant par les diverses conceptions de l’ironie existantes (écho, feintise, antiphrase, implicite…) comme des procédés par lesquels s’exerce la moquerie, qui peuvent selon les cas se combiner ou se réaliser isolément.