L'autorisation budgétaire dans le droit financier ouest-africain francophone
Auteur / Autrice : | Mesnil Toni |
Direction : | Jean-Luc Albert, Nicaise Mede |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences sociales |
Date : | Soutenance le 11/12/2015 |
Etablissement(s) : | Lyon 3 en cotutelle avec Université d'Abomey-Calavi (Bénin) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit (Lyon) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Blachèr |
Examinateurs / Examinatrices : Nicaise Mede, Philippe Blachèr, Gérard Pekassa Ndam, Jean-Pierre Duprat | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Gérard Pekassa Ndam, Jean-Pierre Duprat |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’approbation par le parlement du budget présenté par le gouvernement est un moment essentiel de la vie financière des États. Au regard de son importance, il peut être utile d’apprécier la portée réelle de la fonction exercée par le parlement à cette occasion. Dans les États de l’Afrique occidentale francophone, cette appréciation conduit au constat d’une compétence parlementaire limitée. Elle est limitée aussi bien par l’encadrement de son exercice que par la latitude dont dispose l’exécutif de s’écarter de cette autorisation en cours de gestion. Au-delà de ce caractère limité, il est possible d’observer que cette compétence parlementaire est également en mutation. Cette mutation tend à en changer profondément la nature et, par voie de conséquence, à modifier sensiblement le rôle du parlement dans le processus budgétaire. D’une part, ce rôle passe de la décision à la délibération lors du vote du projet de loi de finances. D’autre part, il se traduit par un contrôle plus rigoureux de l’exécution budgétaire.