Bases neuronales et cognitives du traitement de la hiérarchie sociale chez l'humain
Auteur / Autrice : | Audrey Breton |
Direction : | Jean-Baptiste Van der Henst |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences cognitives |
Date : | Soutenance le 18/12/2015 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Neurosciences et Cognition (NSCo) (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Langage Cerveau Cognition (Bron) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Boulinguez |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Baptiste Van der Henst, Pierre Krolak-Salmon, Jean-Yves Baudouin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Harold Mouras, Frédéric Dehais |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ma thèse porte sur une dimension fondamentale de la structure des groupes sociaux : la hiérarchie. Chez l'être humain, les hiérarchies sociales régissent en profondeur les interactions. Pour naviguer avec succès dans son environnement, il doit être en mesure de repérer précisément les positions hiérarchiques des autres membres de son groupe. Ce travail de thèse vise à caractériser certains mécanismes neuronaux, comportementaux et physiologiques impliqués dans l'analyse d'un indice hiérarchique. Pour préciser la nature du traitement de la hiérarchie, j'ai exploré son influence sur différentes étapes de la perception des visages. Je me suis tout d'abord intéressée au décours temporel du traitement neuronal des visages dans un contexte hiérarchique. Deux études menées en électroencéphalographie m'ont permis d'identifier les potentiels neuronaux et les composants oscillatoires évoqués par la perception de visages associés soit, à un rang hiérarchique établi à l'issue d'une compétition, soit à un statut social induit par la profession. Une étude réalisée ensuite en oculométrie avait pour but de capturer l'influence de la hiérarchie sur des mécanismes fins du contrôle de l'attention visuelle. J'ai étudié à la fois l'exploration visuelle de classements hiérarchiques incluant le participant, et celle de visages associés à des rangs hiérarchiques différents. Enfin, j'ai tenté de déterminer si un signal ou une situation d'asymétrie hiérarchique véhicule une valence émotionnelle et motivationnelle non neutre susceptible d'induire des variations de certains paramètres physiologiques, comme le rythme cardiaque ou la réponse électrodermale