Thèse soutenue

L'Algérie natale entre désenchantement et nostalgie : écritures plurielles de l'exil

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Auteur / Autrice : Elisabetta Bevilacqua
Direction : Pierre HalenSilvia Riva
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues, littératures et civilisations
Date : Soutenance le 15/06/2015
Etablissement(s) : Université de Lorraine en cotutelle avec Università degli studi (Milan, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Humanités Nouvelles - Fernand Braudel (Lorraine)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : ECRITURES - Centre de Recherche «écritures» (Metz)
Jury : Président / Présidente : Anna Soncini Fratta
Examinateurs / Examinatrices : Marco Modenesi, Jean-Michel Wittmann
Rapporteurs / Rapporteuses : Anna Zoppellari

Mots clés

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Mots clés libres

Résumé

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La question de la mémoire et de l’identité est au centre des débats contemporains. La guerre d’Algérie représente l’un des cas où cette question est encore particulièrement brûlante, d’où la nécessité d’y revenir. La confrontation entre les mémoires plurielles des communautés impliquées par le conflit algérien a opposé une mémoire à l’autre, une identité à l’autre. Comment la littérature a-t-elle traduit ces conflits mémoriels et identitaires? À travers l’analyse de la production littéraire de trois écrivains d’origine algérienne exilés en France, ce travail étudie l’inscription du sujet identitaire et mémoriel à l’intérieur de la littérature algérienne francophone des années 70 et 80. Cette littérature, loin de constituer l’apanage exclusif des auteurs arabo-berbères, s’est enrichie grâce aux apports pluriels des auteurs pieds-noirs et juifs d’Algérie. Mettre en comparaison les ouvrages d’auteurs issus de milieux algériens différents permet de s’interroger sur la pluralité de cette littérature. Si le premier chapitre introduit théoriquement le sujet de l’identité, le deuxième illustre la manière dont les enjeux identitaires déterminent les questions mémorielles et historiques concernant l’Algérie contemporaine. Le troisième chapitre analyse la genèse et le développement de la littérature algérienne francophone, surtout de la littérature judéo-maghrébine et de la littérature pied-noir. Le dernier chapitre présente une analyse comparative des textes du corpus: Dieu en barbarie (1971) et Le maître de chasse (1973) de Mohammed Dib; Frimaldjézar (1976) et L’échelle de Mesrod (1984) d’Albert Bensoussan; Maman la Blanche (1981) et Alger l’amour (1982) d’Alain Vircondelet