Auteur / Autrice : | Radmila Jovanovic |
Direction : | Shahid Rahman |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie (métaphysique, épistémologie, esthétique) |
Date : | Soutenance le 09/02/2015 |
Etablissement(s) : | Lille 3 en cotutelle avec Univerzitet u Beogradu |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Savoirs, textes, langage (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Jury : | Président / Présidente : Andrej Jandric |
Examinateurs / Examinatrices : Shahid Rahman, Andrej Jandric, Milos Arsenijevic, Markus van Atten, Michel Bourdeau | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Milos Arsenijevic |
Résumé
Dans cette thèse nous étudions les sémantiques ludothéoriques, conçues comme les altérnatives à la sémantique traditionelle de Tarski, qui metent en marche le princip Meaning is in use et l’idée des jeux de language de second Wittgenstein: le sens des constantes logiques est donné par les règles qui en fixent l’usage et qui apparaissent dans les interactions social que sont les jeux de langage. Deux traditions ludotheorique sont présentées: Game Theoretical Semantics (GTS), proposé par Hintikka et Sandu en 1968 et Dialogical logic, proposé initialement par Paul Lorenzen et Kuno Lorenz en 1955 et developé à partir de 1993 par Shahid Rahman et ses collègues. En 1989 Hintikka et Sandu ont arrivé à l’idée des jeux avec des informations imparfaits qui les a emmené à Independence Friendly Logique (IF logic), logique du premiere ordre qui dépasse en expressivité la logique classique. Deux chapitres de cette thèse sont consacrés à l’axiom de choix et au traitement de l’anaphore, deux sujets choisis par Hintikka pour démontrer la fécondité de la logique IF et de GTS. Le but de cette thèse et de montrer que’il est possible de rendre compte aussi bien et à moindre frais dans le cadre dialogique. Plus précisément, la logique IF est comparée avec la théorie constructive des types dans la forme dialogique pour conclure à la supériorité de cette dernière qui a le même pouvoir explicatif qu’IF sans sacrifier pour autant la dimension inférentielle de la logique.