Thèse soutenue

Une approche "DEA-Finance" pour évaluer la performance des portefeuilles

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Auteur / Autrice : Albane Tarnaud
Direction : Hervé Leleu
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 20/03/2015
Etablissement(s) : Lille 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Villeneuve d'Ascq)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LEM - Lille Économie Management

Résumé

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Cette thèse de doctorat étudie la transposition d’une méthodologie héritée de la théorie de la production, couramment appelée "méthode DEA", à l’analyse de la performance des actifs financiers. Elle souligne la pertinence de l’utilisation d’un estimateur tel que DEA, présente en détail la méthodologie qui lui est traditionnellement associée et fournit une revue de la littérature appliquant cette méthodologie à des portefeuilles d’actifs financiers. La méthodologie étudiée requiert la définition de conditions de régularité caractérisant la technologie commune à chaque entité étudiée. Elle implique donc une définition rigoureuse des intrants et produits caractérisant la technologie de production. La littérature actuelle considère implicitement un processus de génération du rendement des investissements dans des portefeuilles d’actifs par le niveau risque. Cette thèse propose un traitement différent basé sur l’idée de production jointe, également héritée de la théorie de la production et selon laquelle des intrants peuvent générer des produits indésirables et inévitables. L’approche proposée dans cette thèse considère les divers types de risque associés à l’investissement comme des produits indésirables. Cette thèse propose donc une définition d’un processus de production financier et étudie les implications théoriques d’une telle définition sur le traditionnel ensemble d’axiomes. Elle recommande également la prise en compte d’une possible préférence pour le risque là où seule l’aversion au risque est généralement supposée, et rappelle la pertinence d’inclure dans les cadres théoriques des mesures de risque associées à des préférences telles que la prudence ou la tempérance.