Thèse soutenue

Évaluation du processus de lombricompostage appliqué aux boues d'épuration par le suivi de la qualité du compost et les réponses immunitaires de trois espèces de vers de terre : Eisenia fetida, Eisenia andrei et Dendrobaena Veneta

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Auteur / Autrice : Agnieszka Rorat
Direction : Franck VandenbulckeMalgorzata Kacprzak
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie civil
Date : Soutenance le 08/12/2015
Etablissement(s) : Lille 1 en cotutelle avec Politechnika Częstochowska
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la matière, du rayonnement et de l'environnement (Villeneuve d'Ascq, Nord)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LGCgE - Laboratoire de Génie Civil et géo-Environnement

Résumé

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Le vermicompostage est une éco-biotechnologie relativement nouvelle qui utilise des vers de terre comme bioréacteurs naturels dans un procéssus de décomposition de la matière organique. En Europe, on utilise trois espèces d’annélides oligochètes : Eisenia fetida, Eisenia andrei et Dendrobaena veneta. Compte tenu des directives de l’Union Européenne portant sur le traitement des déchets, les contenus en métaux lourds, en composés chimiques divers et en microorganismes pathogènes des boues d’épuration ne permettent pas leur valorisation directe en agriculture. La qualité du produit obtenu après vermicompostage peut être évaluée en utilisant des paramètres agronomiques, tandis que des paramètres immunitaires et de défense mesurés chez les vers permettent d’apprécier l’impact des contaminants sur ces organismes du sol. Les objectifs de ce travail étaient: 1) apprécier l'influence des vers de terre sur la qualité du produit final dans le processus de lombricompostage, 2) examiner les mécanismes moléculaires et immunologiques mis en œuvre chez les lombrics au cours du lombricompostage de boues d'épuration urbaines, 3) de développer le compostage combiné au processus de lombricompostage. Les vers de terre utilisés dans les travaux présentés ont été classés en trois espèces grâce à la technique de barcoding moléculaire. Les fluorophores sélectionnés ont été testés comme les biomarqueurs spécifiques à l’espèce. Le contenu en riboflavine, le nombre de coelomocytes (amébocytes/éléocytes) et le niveau d’expression de gènes sélectionnés ont été utilisés comme biomarqueurs de stress permettant la bio-oisurvéillance du processus. La technique appliquée a conduit à évaluer les possibilités de valorisation des boues d'épuration.