Thèse de doctorat en Sciences économiques
Sous la direction de Christian Belzil.
Soutenue en 2015
Le jury était composé de Raïcho Bojilov, Thierry Kamionka.
Les rapporteurs étaient Nicolas Jacquemet, Robert M. Sauer.
Pas de résumé disponible.
Pas de résumé disponible.
Cette thèse rassemble trois travaux en microéconométrie du travail et de l'éducation. Dans un contexte récent d'une massification scolaire et d'une augmentation du chômage, les déterminants individuels des choix scolaires et leurs conséquences en termes de trajectoires professionnelles sont à étudier avec attention. La littérature a mis en évidence l'importance de l'hétérogénéité individuelle pour expliquer les trajectoires scolaires et professionnelles, c'est-à-dire en premier lieu les caractéristiques socio-économiques et le milieu familial. Ces recherches explorent d'autres déterminants de la réussite scolaire et professionnelle. Le premier chapitre se concentre sur l'ajout d'une dimension dans le capital humain scolaire. En modélisant finement la possibilité de spécialisation à chaque niveau, il montre qu'une variation dans le type de diplôme obtenu peut avoir un effet au moins aussi important qu'une augmentation du nombre d'année d'études sur le salaire futur. Le deuxième volet de cette thèse porte sur le lien entre la personnalité et les choix éducatifs. Les résultats montrent que la différence de réussite à 17 ans, académique ou professionnelle, s'explique en partie par des différences dans les facteurs latents tels que l'intelligence et la motivation. En revanche, l'aversion au risque est faiblement corrélée à cette réussite. La troisième contribution de cette thèse consiste à étudier l'influence de l'aversion au risque dans les trajectoires des salaires. Les résultats mettent en évidence son rôle déterminant dans la croissance des revenus: plus les individus sont enclins à s'exposer au risque, plus leur salaire croît vite, surtout en début de carrière.