Thèse soutenue

Implication des gènes Nrg1 et Mmd2 dans le développement de la gonade chez la souris

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Auteur / Autrice : Élodie Grégoire
Direction : Christophe TerzianMarie-Christine Chaboissier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de la Vie et de la Terre
Date : Soutenance le 10/12/2015
Etablissement(s) : Paris, EPHE
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École pratique des hautes études (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Infections virales et pathologie comparée (Lyon)
Jury : Président / Présidente : Bernard Mignotte
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Christine Chaboissier, Bernard Mignotte, Eric Pailhoux, Serge Nef, Andreas Schedl
Rapporteurs / Rapporteuses : Eric Pailhoux, Serge Nef

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Chez les mammifères, la détermination du sexe permet à un organe bipotentiel, la gonade, de se différencier en ovaire ou en testicule. Nrg1 (Neuregulin 1) est un facteur de croissance qui agit par phosphorylation de protéines cibles. Chez la souris, Nrg1 est nécessaire à la fertilité des adultes. Les mutants perte de fonction présente une hypoplasie testiculaire. Cependant, Nrg1 est exprimé dans la gonade embryonnaire, ce qui suggère son rôle précoce dans le développement de cet organe. Son rôle durant la gonadogenèse restait encore à établir. Mes travaux ont montré que Nrg1 est impliqué dans la prolifération des précurseurs des cellules de Sertoli chez le mâle, dans l’établissement de la vascularisation et par conséquent l’organisation des cordons testiculaires. Ce phénotype est aggravé en l’absence d’expression du gène Rspo1, un facteur qui stimule également la prolifération des précurseurs des cellules de Sertoli. Cela suggère une fonction additive entre les voies de signalisation contrôlées par Nrg1 et Rspo1 au cours du développement testiculaire. Chez les femelles, les mutants Nrg1 présentent une hypoplasie ovarienne et une réduction de la fertilité. Cela est associé à des cellules germinales atypiques. L’impact de ce phénotype sur la fertilité reste à déterminer. Mmd2 est spécifiquement exprimé dans le testicule mais son rôle est encore inconnu. Pour le déterminer durant la gonadogenèse, j’ai généré des modèles murins de perte de fonction par le système CRISPR-Cas9. Les premiers résultats montrent des cellules somatiques apoptotiques dans les testicules de ce modèle murin. Ces études restent cependant préliminaires et les causes de ce phénotype à élucider.