Thèse soutenue

= La représentation de la violence politique et de la violence de guerre dans les revues italiennes « L'Uomo qualunque », « Candido » et « Il Borghese » (1945-1956)
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Auteur / Autrice : Bianca Maria Dematteis
Direction : Lucia CeciSabina Loriga
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire et civilisations
Date : Soutenance en 2015
Etablissement(s) : Paris, EHESS en cotutelle avec Università degli studi di Roma Tor Vergata
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales
Jury : Président / Présidente : Marc-Olivier Baruch
Examinateurs / Examinatrices : Sandro Carocci, Maddalena Carli

Résumé

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La recherche est née avec l'intention d'enquêter sur la représentation du fascisme proposée, dans l'Italie du second après-guerre, par des milieux culturels n'ayant pas de liens directs avec le fascisme ni avec l'antifascisme. Dans cette optique, la recherche a pris en considération un domaine spécifique de la presse italienne. Trois revues ont été choisies : L'Uomo qualunque dirigé par Guglielmo Giannini, Candido de Giovannino Guareschi et Giovanni Mosca (à partir de 1950 Giovannino Guareschi en sera le seul directeur) et Borghese de Léo Longanesi, publiés respectivement à partir du 27 décembre 1944, du 15 décembre 1945 et du 15 mars 1950. Les périodiques ont été analysés depuis le premier numéro de publication jusqu'au dernier, paru en 1956. Le fascisme et par la suite, la guerre de 1940-1945, ont été analysés en tentant de focaliser, dans un contexte plus général de reconstruction historique, la représentation et les modalités discursives avec lesquelles, dans l'après-guerre et dans cette presse, on décrivait la violence, faite et subie par les Italiens au cours des années soumises à examen. La représentation du fascisme et, en particulier, de la violence des fascistes est le thème d'enquête de cette analyse - à laquelle est ajoutée une appendice relative à plusieurs épisodes de violence survenus en Italie entre la fin de la guerre et 1949, principalement subis par les gauches socialistes et communistes - pour pouvoir confronter la continuité et la discontinuité dans l'approche du thème de la violence et la définition de ses acteurs.