Le tourisme rural au service du développement régional en Kroumirie (Tunisie) : entre potentialités locales et réalités du développement durable
Auteur / Autrice : | Nizar Hammed |
Direction : | Daniel Ricard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Geographie |
Date : | Soutenance le 22/05/2015 |
Etablissement(s) : | Clermont-Ferrand 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des lettres, sciences humaines et sociales (Clermont-Ferrand) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'études et de recherches appliquées au Massif Central, à la moyenne montagne et aux espaces fragiles (Clermont-Ferrand ; ....-2016) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-François Mamdy |
Examinateurs / Examinatrices : Daniel Ricard, Laurent Rieutort | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Hichem Rejeb, Jean Rieucau |
Mots clés
Résumé
Depuis les années 1960, la Tunisie, a développé une politique de tourisme balnéaire demasse basée principalement sur les atouts climatiques du pays et la proximité avec l’Europe. Afin dedévelopper cette politique, l’Etat a joué un rôle central en créant les institutions nécessaires et enencourageant les investissements privés et le pays a ainsi trouvé sa place en tant que destinationtouristique de référence dans le bassin méditerranéen. Cependant, avec la multiplication des offres parles pays concurrents (Maroc, Croatie, Turquie, Egypte, Grèce…), le produit balnéaire tunisiens’essouffle. Il est donc important de diversifier cette offre afin de garder et de développer la clientèle.Dans cette optique, l’Etat avait créé dans les années 1980 le pôle touristique de Tabarka-Ain Drahamavec pour objectif de dynamiser le Nord-Ouest et notamment la Kroumirie, notre zone d’étude.Aujourd’hui, ce massif de moyenne montagne reste toutefois toujours isolé et marginalisé, malgrél’existence à proximité du pôle touristique balnéaire à Tabarka, qui n’a pas pu s’imposer réellementsur la carte touristique du pays à l’instar de la côte orientale (Djerba, Sousse, Hammamet). Le tourismerural n’en demeure pas moins une vraie piste d’action pour un développement durable de la région, vules potentialités locales, à travers notamment la richesse du patrimoine culturel, naturel et historique.