Thèse soutenue

Étude comparée sur «l'écriture du corps» chez Calixthe Beyala et Ahlam Mosteghanemi

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Auteur / Autrice : Abir Dib
Direction : Jean-Pierre Dubost
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Litterature generale et comparee
Date : Soutenance le 09/02/2015
Etablissement(s) : Clermont-Ferrand 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des lettres, sciences humaines et sociales (Clermont-Ferrand)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de Recherches sur les Littératures et la Sociopoétique (Clermont-Ferrand, Puy-de-Dôme, France)
Laboratoire : CELIS
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Jean-Pierre Dubost, Amor Cherni
Rapporteurs / Rapporteuses : Charles Bonn, Mireille Calle-Gruber

Résumé

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Le but de cette thèse est d’étudier l’écriture du corps chez deux romancières qui ont l’Afrique comme terre natale ; Ahlam Mosteghanemi de l’Algérie et Calixthe Beyala du Cameroun. Notre analyse trace l’inscription du corps dans une structure symbolique où se croisent discours sociaux et pratiques littéraires. L’écriture du corps, féminin et masculin, est étudiée dans une optique de problématisation des pratiques sociales et littéraires qui lui sont attachées. Plus qu’une simple représentation, le corps devient un travestissement esthétique par lequel les deux romancières contournent la censure pour aborder tous les tabous de leurs sociétés. Ainsi l’espace dudit corps réunit des discours de subversion et de renversement, mais aussi de négociation et d’autocensure. D’autre part le corps sujet d’écriture porte en lui un déchirement, un morcellement et une souffrance et ne semble se concevoir et se vivre que dans la douleur et dans la difficulté d’être. Ce corps textuel sentant et souffrant exprime un rapport au monde et aux autres et s’inscrit dans une quête de confirmation de soi.