Thèse soutenue

Essais des effets économiques et distributifs des afflux de financements extérieurs
FR  |  
EN
Accès à la thèse
Auteur / Autrice : Hajer Kratou
Direction : Alexandru MineaMohamed Goaied
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 01/09/2015
Etablissement(s) : Clermont-Ferrand 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des sciences économiques, juridiques, politiques et de gestion (Clermont-Ferrand)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'études et de recherches sur le développement international (Clermont-Ferrand) - (CERDI) Centre d'études et de recherches sur le developpement international
Jury : Président / Présidente : Jean-Louis Combes
Examinateurs / Examinatrices : Alexandru Minea, Mohamed Goaied, Jamel Trabelsi
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Gilles, Mohamed Ayadi

Résumé

FR  |  
EN

Cette thèse étudie les conséquences macroéconomiques des afflux de capitaux et de financements extérieurs dans les pays en développement. La première partie de la thèse s’intéresse à l’effet économique des financements extérieurs, alors que les deuxième et troisième parties de la thèse analysent l’effet distributif. Après avoir mis l’accent sur les mesures et les concepts susceptibles d’influer le mouvement du taux de change (TC) (Chapitre 1), la thèse révèle un ensemble de résultats. Premièrement, les investissements directs à l’étranger (IDE) et les transferts des migrants sont propices au sein de la région MENA (Middle East and North Africa), néanmoins les flux officiels, de portefeuilles et les prêts bancaires confirment le mécanisme du syndrome hollandais. La présence d’un faible risque politique ; économique et financier permettent d’atténuer l’appréciation du Taux de Change Effectif Réel (Chapitre 2). Deuxièmement, après avoir analysé les difficultés d’ordre méthodologique de l’étude empirique (Chapitre 3), les résultats confirment la mise en cause des hypothèses d’Heckscher-Ohlin-Samuelson. L’ouverture commerciale n’est pas pro-pauvre dans les pays en développement. L’absence d’un effet robuste de l’impact des afflux de financements extérieurs sur les parts de revenu appelle à une investigation profonde et nous conduit à la troisième partie de la thèse (Chapitre 4). Troisièmement, les transferts des migrants sont d’une part pro-pauvres lorsque le migrant représentatif est d’origine sociale pauvre résident dans un pays riche, de niveau d’émigration qualifiée faible et où le coût d’obtention de passeport est faible. D’autre part, les transferts des migrants sont pro-riches lorsque les coûts de transfert d’argent sont élevés, ce qui se traduit par l’exploitation des canaux informels au détriment des canaux formels (Chapitre 5). L’aide au développement est pro-riche au sein des pays démocratiques et pro-pauvres au sein des pays à niveau de revenu moyen qui sont moins dépendants à l’aide (Chapitre 6).