L'opposition partisane dans le systeme politique tchadien 1993 – 2011
Auteur / Autrice : | Alfred Ramadji |
Direction : | Daniel Bourmaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences politiques |
Date : | Soutenance le 06/07/2015 |
Etablissement(s) : | Bordeaux |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de droit (Pessac, Gironde ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupement de recherches comparatives en droit constitutionnel, administratif et politique (Bordeaux) - Institut de recherche Montesquieu (Pessac, Gironde) |
Jury : | Président / Présidente : Slobodan Milacic |
Examinateurs / Examinatrices : Slobodan Milacic, Michel Hastings, Hubert Peres, René Otayek | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Hastings, Hubert Peres |
Mots clés
Résumé
La recherche menée dans cette thèse se situe dans le cadre global de l’étude des partis politiques au Tchad. Mais, au-delà de l’expérience partisane, notre propos met en évidence la nature même de l’antagonisme partisan. Nous défendons l’idée que l’opposition mobilise et gère mal ses ressources politiques. D’une part, l’offre politique qu’elle propose est idéologiquement faible, peu claire et moins contrastée et, d’autre part, elle développe une stratégie inefficace et incohérente de gestion de ses ressources politiques. Un autre axe majeur de notre réflexion dans cette thèse, défend l’idée que les limites internes ne sauraient suffire à justifier l’impuissance et l’inefficacité de l’opposition. Le parti au pouvoir oeuvre, lui aussi, à affaiblir l’opposition pour ainsi conforter son hégémonie. En effet, dans la compétition politique avec le MPS, l’opposition subit une sorte d’échange inéquitable. De fait, le parti au pouvoir bénéficie d’un avantage comparatif dû à sa position, notamment dans la mainmise sur tout l’appareil d’État, et dans le contrôle absolu qu’il exerce sur les institutions de la République.