Thèse soutenue

L'évolution de la fécondité en Grèce depuis 1960 : spécificités et inflexions récentes
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Auteur / Autrice : Pavlos Baltas
Direction : Christophe BergouignanByron Kotzamanis
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Démographie
Date : Soutenance le 12/06/2015
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Entreprise, économie, société (Pessac, Gironde ; 1991-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de droit comparé du travail et de la sécurité sociale (Pessac, Gironde)
Jury : Président / Présidente : Didier Breton
Examinateurs / Examinatrices : Didier Breton, Anastasia Kostaki
Rapporteurs / Rapporteuses : Didier Breton, Anastasia Kostaki

Résumé

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L'analyse longitudinale de la fécondité montre que les valeurs élevées de l’ICF pendant unepremière période (1960-1980) résultent de l'adoption d'un calendrier plus précoce des femmes néesen 1940 et au-delà. Aussi, son effondrement au cours d’une seconde période (1980-2000) est dû à uncalendrier fécond plus mature des femmes nées à partir de 1960. L’augmentation de l’ICF despremières années de 2000 est due au phénomène de récupération des naissances à traversl’augmentation des taux de fécondité à des âges supérieurs à 30 ans. Cette récupération estcependant incomplète car la descendance finale des générations s’est nettement réduite au fil dutemps. En tenant compte de la mortalité, aucune de générations examinées ne s’est complètementreproduite. L'analyse de la fécondité longitudinale selon le rang biologique de naissance de l’enfantmontre un âge moyen à la maternité de plus en plus élevé au premier enfant et l'augmentationsignificative de l’infécondité définitive pour les femmes nées depuis la fin des années 1960. Plus de lamoitié des femmes nées entre 1940 et le début des années 1960 ont obtenu 2 enfants. Le modèlestandard de la famille de deux enfants semble donc apparaître un plus tôt en Grèce que dans d’autrespays européens. Le découplage de la fécondité de la nuptialité, observée dans les pays occidentauxn’a pas encore été confirmée pour la Grèce. Le début de la crise économique a coïncidé avec ladiminution de la fécondité transversale. Le faible recul temporel ne nous permet pas de savoir si cetteréduction aura un impact sur la descendance finale des générations.