Thèse soutenue

Le bilinguisme en littérature : l'auto-traduction espagnol-français à la lumière du cas d’Agustín Gómez Arcos

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Auteur / Autrice : Nayrouz Zaitouni-Chapin
Direction : Dominique BretonJoëlle Guatelli-Tedeschi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études ibériques et ibéro-américaines
Date : Soutenance le 10/07/2015
Etablissement(s) : Bordeaux 3 en cotutelle avec Universidad de Granada (Espagne). Departamento de Traducción e Interpretación
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : AMERIBER-Amérique latine, Pays ibériques (Pessac, Gironde)
Jury : Président / Présidente : Emmanuelle Garnier
Examinateurs / Examinatrices : Dominique Breton, Joëlle Guatelli-Tedeschi, Patricia López López-Gay, Agnès Surbezy
Rapporteurs / Rapporteuses : Emmanuelle Garnier, Patricia López López-Gay

Résumé

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L’autotraduction est le résultat d’une équation qui combine bilinguisme, traduction et littérature L’autotraducteur n’est pas un simple médiateur entre texte source et texte cible : il est écrivain, puis lecteur de son œuvre, puis écrivain à nouveau et enfin lecteur de sa traduction, qui acquiert une valeur de deuxième œuvre originale. C’est à la lumière du cas de Agustín Gómez-Arcos que cette thèse se propose de répondre à la question de la stratégie de réécriture et d’adaptation mise en place lors du processus de l’autotraduction, en étudiant les différents mécanismes auxquels a recours l’autotraducteur, qu’il s’agisse de choix contraints ou de prise de liberté auctoriale, mais aussi en analysant les interférences entre les deux langues qui laissent entrevoir une « pollinisation » certaine des œuvres bilingues du corpus choisi. Cette réflexion sur la poétique de l’autotraduction à travers les obstacles qui peuvent gêner l’écriture bilingue, mais aussi à travers la liberté qu’apporte à un auteur le fait d’être son propre traducteur, se veut une manière de rendre hommage à la figure du traducteur littéraire.