Le consentement du patient en droit de la santé
Auteur / Autrice : | Morgan Le Goues |
Direction : | Valérie Bernaud |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit |
Date : | Soutenance le 05/06/2015 |
Etablissement(s) : | Avignon |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale 537 « Culture et patrimoine » (Avignon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Biens- Normes- Contrats / LBNC |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Viriot-Barrial |
Examinateurs / Examinatrices : Franck Petit | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Guylène Nicolas, Marthe Fatin-Rouge Stéfanini |
Mots clés
Résumé
Le recours aux soins est chose quotidienne pour l'ensemble des individus. Ces derniers sont effectivement soumis dans leur quotidien à la contrainte médicale émanant du "droit-créance" à la protection de la santé prévu à l'alinéa 11 du Préambule de la Constitution de 1946. Néanmoins, parallèlement à ce développement de l'accès aux soins, s'est dégagé le droit subjectif à la santé qui interdit toute atteinte à la santé de l'individu. Ces deux acceptions du droit à la santé interagissent au point que la première devienne une véritable contrainte pour la seconde. Il est donc indispensable de trouver des solutions afin qu'un équilibre puisse s'établir entre ces deux conceptions. Le consentement aux soins du patient constitue valablement une conséquence de la conception subjective du droit à la santé. Consacré par la loi du 04 mars 2002, relative aux droits des patients, le droit au consentement ne dispose d'aucun rattachement à une norme fondamentale opératoire, pour l'heure. Il se trouve en réalité souvent atteint par le recours imposé aux soins. Cette étude s'attache donc à démontrer que le droit au consentement aux soins présente une effectivité relative et qu'il est alors indispensable de le rattacher à des droits fondamentaux préexistant