Auteur / Autrice : | Charline Bourcier |
Direction : | Khalil M'Rabet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Arts plastiques et sciences de l’Art |
Date : | Soutenance le 04/12/2015 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'études en sciences des arts (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marc Lachaud |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Marc Lachaud, Germain Roesz, Serge Plagnol, Michel Guérin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Germain Roesz |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
En 1962, Gerhard Richter peint Tisch. Dans ce tableau, une table représentée en perspective est biffée par une violente gestualité. L’espace pictural s’érige entre l’illusion de profondeur et l’affirmation matérielle de la toile et de la peinture. Impulsée par une pratique personnelle, mise en regard avec le travail actuel de jeunes artistes héritiers des altérations fécondes de Richter, tels que Adrian Ghenie, Duncan Wylie ou Stephen Bush, Les dislocations de l’espace pictural se penche sur les relations dynamiques qui animent une figuration en tension entre l’image et le pictural. Taches, semis et coulures déstabilisent les assises iconiques tout en créant des mondes ambigus. L’espace pictural oscille entre dextérité et lâcher-prise. L’inachèvement et les réserves exposent au regard les vacillements de ses strates constitutives.