Thèse soutenue

Temps, espaces, dynamiques de peuplement : la fin du Néolithique provençal
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Auteur / Autrice : Agnès Caraglio
Direction : Maxence BaillyAndré d' Anna
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Préhistoire
Date : Soutenance le 27/11/2015
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Méditerranéen de Préhistoire Europe Afrique (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Marie Besse
Examinateurs / Examinatrices : Marie Besse, Manuel A. Rojo Guerra, Jean Gascó, Florence Mocci, Olivier Lemercier
Rapporteurs / Rapporteuses : Manuel A. Rojo Guerra, Jean Gascó

Résumé

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L’espace provençal du 3ème millénaire av. n. è. laisse entrevoir un certain nombre d’éléments qui mettent en scène la complexité archéologique de la transition Néolithique final / Âge du Bronze ancien. En Provence, si le travail de J. Cauliez a ouvert la voie à un cadre chrono-culturel plus robuste et tissé une trame plus diversifiée des composantes céramiques de la fin du Néolithique, il n’en demeure pas moins que l’imbrication de l’évènement Campaniforme avec les différentes traditions locales se pose toujours comme un problème majeur, notamment en termes stratigraphiques, dans la compréhension des gisements domestiques de cette période. L’analyse des différents types de vestiges archéologiques liés à ces contextes requiert à notre sens une étude complémentaire fondée sur les logiques d’implantation des sites d’habitat dans le paysage afin de mieux saisir l’ensemble des mécanismes socio-culturels émergeants à l’aube de l’Âge du Bronze. Grâce à la mise en place d’une base de données relationnelle couplée à un Système d’Information Géographique, il a été possible de générer de nouvelles informations spatiales sur les sites géo-référencés de notre corpus. Ainsi, après des analyses statistiques multivariées exploratoires sur les données archéologiques issues de la littérature et les nouvelles données spatiales, il a été possible de caractériser finement les implantations de chacun des gisements étudiés à l’échelle de la Provence (426 sites) puis à l’échelle du Luberon (analyse territoriale basée sur 70 sites) et de dégager des tendances principales dans les choix d’installation de ces populations au cours du 3ème millénaire av. n. è.