Thèse soutenue

Les cellules épithéliales intestinales modulent les réponses cellulaires T médiées par les cellules myéloïdes

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Auteur / Autrice : Arunima Chatterjee
Direction : François Lefèvre
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Immunologie
Date : Soutenance le 17/11/2015
Etablissement(s) : Paris, AgroParisTech en cotutelle avec Debreceni egyetem (Debrecen, Hongrie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Agriculture, alimentation, biologie, environnement, santé (Paris ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Virologie et immunologie moléculaire (VIM) - AgroParisTech (France ; 2007-....)
Jury : Président / Présidente : László Fésüs
Examinateurs / Examinatrices : László Fésüs, Zoltán Pós, Péter Bay, János Matkó, Sándor Sipka
Rapporteurs / Rapporteuses : Zoltán Pós, Péter Bay

Résumé

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Résumé du premier manuscrit : Facteurs influençant le dialogue entre les cellules épithéliales et immunes : Interactions entre les cytokines et les voies de signalisation induites par l’ATRA. Nous avons choisi les deux plus puissantes cytokines proinflammatoires connues, l’IL1β et le TNFα pour étudier les effets de l’ATRA. Nous avons utilisé ces deux cytokines, en présence ou en absence d’ATRA, pour stimuler pendant 6 h la lignée épithéliale de colon Caco2. Nous avons constaté que l’ATRA induisait l’expression de CD103 à la surface des cellules dendritiques (DC) et des macrophages (Mf). Quand l’expression du CX3CR1 était observé à la surface des cellules, les DC traitées avec un surnageant conditionné de CEC traitées par l’ATRA montraient une augmentation de l’expression de CX3CR1 alors que les Mfprésentaient un diminution de l’expression de CX3CR1 suite à un traitement similaire. Le fait que l’ATRA ait un effet variable sur différents types cellulairesmontrel’aptitude de l’ATRA à influencer les réponses lymphocytaires T finales. Dans notre système in vitro, nous avons constaté que les surnageants de CEC traitées par l’ATRA peuvent influencer les DC qui, lorsqu’elles sont cultivées avec de lymphocytes T CD4+, induisent moins de cellules Th17 alors que dans la même situation, les Mf conduisent à un nombre accru de cellules Th17.Résumé du second manuscrit (en collaboration avec le Dr. Éva Csősz, Department of Biochemistry and Molecular Biology, Proteomics Core Facility University of Debrecen) : Quantification relative des β-défensines humaines dans les cellules épithéliales de colon par une approche protéomique basée sur la SRM ciblée. Dans cette étude, nous avons développé une méthode basée sur la protéomique ciblée pour déterminer les niveaux de défensines dans les lysats cellulaires et les surnageants de culture. La lignée épithéliale humaine Caco2 a été soumise à un stimulus inflammatoire constitué par l’IL-1β et les niveaux de β-défensine 2 ont été analysés dans les lysats cellulaires et les surnageants de culture. La méthode a été validée par qPCR, ELISA et Western blot quantitatifs. Les niveaux d’expression du gène de la β-défensine 2 ainsi que de la protéine étaient significativement plus élevés dans les échantillons traités par l’IL-1β comparés aux contrôles non stimulés. Les niveaux de β-défensine 2,de β-défensine 3, de β-défensine 4 et d’α-défensine ont également été étudiés et des niveaux significativement plus élevés de β-défensine 3 ont été détectés dans les surnageants de cellules Caco2 activées. Nos résultats montrent que la méthode de protéomique ciblée développée ici fournit une approche alternative aux analyses de spectrométrie de masse de certaines défensines.