Auteur / Autrice : | Adeline Darrigol |
Direction : | Alfredo Gomez-Muller |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes Hispaniques |
Date : | Soutenance le 28/11/2014 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Interactions culturelles et discursives (Tours) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Philip Whyte, Justo Bolekia Bolekà, Athanase Bopda |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La politique linguistique se présente comme un ensemble de mesures qu’adopte un État vis-à-vis d’une ou plusieurs langues parlées sur le territoire relevant de sa souveraineté, pour en modifier le corpus ou le statut. Les politiques linguistiques répondent généralement aux impératifs d’ordre idéologique, culturel, économique ou politique. En effet, les langues et le pouvoir entretiennent des liens étroits à travers la structure de la société. Historiquement, certaines transformations politiques sont à l’origine de modifications plus ou moins importantes du statut et du cadre institutionnel de la ou des langues de la société. Le cas de la République de Guinée Équatoriale de la colonisation espagnole à nos jours, en est particulièrement illustratif. Pendant la période coloniale espagnole (1858-1968), l'espagnol était la langue unique et obligatoire de l'administration, de la justice et de l'enseignement. L'Espagne a mis en oeuvre l'idéologie monolingue assimilationniste. (....). Après l'indépendance acquise en 1968, l'espagnol est devenu la langue officielle du nouvel état et l'hispanisation s'est poursuivie...(...). De 1979 à nos jours, l'Etat équato-guinéen applique une politique linguisique qui se fonde sur des enjeux culturels, économiques et géopolitiques. elle se caractérise par le renforcement de la langue espagnole, l'attribution du statut de langues officielles au français et au portugais. Par contre les langues natives ne bénéficient d'aucun statut public. (...)