Thèse soutenue

La Croisière du Vanadis : sur les traces d'Edith Wharton

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Auteur / Autrice : Aurélie Dell'olio
Direction : Dairine O'Kelly
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langues et littératures anglaises et anglo-saxonnes
Date : Soutenance le 28/11/2014
Etablissement(s) : Toulon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés méditerranéennes et sciences humaines. ED 509 (Toulon)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire BABEL - EA 2649 - Laboratoire Babel / BABEL
Jury : Président / Présidente : André Joly
Examinateurs / Examinatrices : André Joly, Jane Conroy, Nathalie Vincent-Arnaud, Laure Lévêque, Anne Ullmo
Rapporteurs / Rapporteuses : Jane Conroy, Nathalie Vincent-Arnaud

Mots clés

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Résumé

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Une trace est une suite d’empreintes, laissées par le passage d’un être ou d’un objet – c’est donc avant tout l’indice d’un chemin parcouru. C’est à ce déplacement dans le temps et dans l’espace qu’invitent mes travaux de recherche dont l’objectif est de suivre Edith Wharton « à la trace ». La trace, c’est d’abord, pour ce qu’elle nous apprend sur le voyageur et son rapport au monde, cette croisière en Méditerranée qu’elle entreprend en 1888 à bord du Vanadis. C’est également l’empreinte qui subsiste de cette expérience du voyage : un manuscrit dactylographié qui retrace le périple et rend compte du rapport particulier d’Edith Wharton à l’écriture.La trace – ce qu’on suit (« suivre à la trace ») – renvoie donc à une double activité : d’une part au voyage lui-même, d’autre part, à l’exploration de toutes les pistes que j’ai cru bon d’ouvrir à partir du document originel : sur la vie et l’œuvre d’Edith Wharton, sur son environnement socio-culturel et sur le genre de la littérature de voyage – toute une série d’empreintes, donc de signes conduisant à de nombreux signifiés. La question demeure toujours, en dernier ressort, de savoir si les signifiés que croit avoir découvert le chercheur sont bien ceux de l’écrivain.