Thèse soutenue

Le vivant et le logique dans la philosophie de Hegel

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Auteur / Autrice : Pierre Bernet
Direction : Jean-Christophe GoddardArnaud François
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Philosophie
Date : Soutenance le 26/09/2014
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues, Philosophie, Communication (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Équipe de recherche sur les rationalités philosophiques et les savoirs (Toulouse ; 1999-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Jean-Christophe Goddard, Arnaud François, Christophe Bouton, Gilles Marmasse
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Bouton, Gilles Marmasse

Résumé

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Ce travail cherche à mettre en évidence de quelle façon Hegel met en œuvre l’une de ses affirmations de jeunesse : « Penser la pure vie, telle est la tâche ». Il en ressort, en rupture avec ce qu’une certaine tradition laisse entendre, à savoir que Hegel serait un penseur formel et froid, que la vie est au fondement de la pensée de cet auteur, trop souvent considéré comme un pur logicien. Dans le même temps, il apparaît un lien indéfectible entre le vivant, ce vivant-ci, l’humain que nous sommes, et le logique, ce mouvement qui est celui de la vie même, sa vérité ; et apparaît aussi une forme de séparation sous-jacente entre vivant et logique, qui fait place à une inquiétude, accentuée par la toute-puissance du négatif. Dès lors, deux lectures de Hegel s’avèrent possibles et nécessaires : l’une qui va dans le sens de la résolution du conflit entre vie et logique, l’autre qui permet d’entrouvrir la porte d’un abîme ou s’avèrerait impossible une ultime résolution, un ultime savoir absolu. Une affirmation assez tardive, faite par Hegel dans plusieurs de ses textes : « Or l’idée immédiate est la vie. », met en évidence autant la permanence de cette question du vivant et du logique, que la difficulté à la penser.