Thèse soutenue

Les dominicains de Toulouse au Brésil (1881-1952) : de la mission à l’apostolat intellectuel

FR  |  
EN  |  
PT
Auteur / Autrice : Claire Pic
Direction : Richard Marin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 12/09/2014
Etablissement(s) : Toulouse 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : France Amériques Espagne - Sociétés, pouvoirs, acteurs (Toulouse)
Jury : Président / Présidente : Michel Bertrand
Examinateurs / Examinatrices : Guy Martinière
Rapporteurs / Rapporteuses : Olivier Compagnon, Laurent Vidal

Résumé

FR  |  
EN  |  
PT

Cette recherche a pour objet l’histoire de la mission entreprise par les religieux de la province dominicaine de Toulouse au Brésil, à la fin du XIXe siècle. Ces missionnaires partent s’installer dans le diocèse de Goiás, au centre du pays, en 1881. La mission se poursuit jusqu’en 1952, date à laquelle est érigée une province dominicaine brésilienne. Durant cette période, les dominicains mettent en place un vaste projet missionnaire et s’inscrivent dans des dynamiques transatlantiques qui voient l’installation de nombreuses congrégations européennes en Amérique latine et en particulier au Brésil. L’étude de cette mission à travers les correspondances missionnaires ouvre de nombreuses pistes de réflexion parmi lesquelles deux axes essentiels se détachent: d'un côté, le rôle d'agent des pouvoirs spirituels et temporels tenu par les missionnaires dominicains, de l'autre, les transformations de la mission au contact des réalités brésiliennes. Ces deux aspects s'articulent dans un contexte plus large, celui de la romanisation et de la naissance du catholicisme social, dynamiques fondamentales de l’Église catholique de la fin du XIXe siècle et de la première moitié du XXe siècle.L’analyse proposée ici se situe au niveau des acteurs, les missionnaires dominicains, tant dans l’étude de leurs actions missionnaires que de leurs représentations du Brésil. Ce sont les principaux auteurs de nos sources ; nous les définissons comme des passeurs et des récepteurs. Cette démarche permet d’analyser les échanges culturels générés par la mission et de mettre en évidence son évolution et ses transformations.