Auteur / Autrice : | Marion Aballéa |
Direction : | Sylvain Schirmann, Matthias Schulz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire contemporaine |
Date : | Soutenance le 23/06/2014 |
Etablissement(s) : | Strasbourg en cotutelle avec Université de Genève |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales – Perspectives européennes (Strasbourg ; 2009-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Dynamiques européennes (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Robert Frank |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurence Badel, Stanislas Jeannesson |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
De 1871 à 1933, l’ambassade de France à Berlin fut à la fois ambassade chez l’ennemi et, du point de vue allemand, ambassade de l’ennemi. Rancœurs et méfiances, si ce n’est toujours adversité, dominent les contacts franco-allemands, et les hommes servant la République Française dans l’Allemagne wilhelmienne puis weimarienne doivent faire avec les difficultés, les contradictions et les frustrations d’une mission immergée dans un Berlin peu accueillant, et dont les objectifs diplomatiques paraissent mal définis. Comment exercer le métier de diplomate dans ces conditions ? La thèse s’attelle à répondre à cette question, observant, des cuisines aux bureaux en passant par les salons de réception, le quotidien du microcosme que constitue, six décennies durant, l’hôtel de France sur la Pariser Platz. Autour des enjeux de l’affrontement, du contournement et du rapprochement, elle interroge le sens, la finalité, les possibilités et les limites d’une diplomatie de résidence en terrain hostile.