Dépasser la norme sexuée des politiques d'équilibre vie professionnelle - vie personnelle en entreprise pour construire l'égalité professionnelle femmes-hommes : analyse de deux contextes contrastés : la France et l'Espagne
| Auteur / Autrice : | Sabrina Tanquerel |
| Direction : | Isabelle Barth |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Sciences de gestion |
| Date : | Soutenance le 12/11/2014 |
| Etablissement(s) : | Strasbourg |
| Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Augustin Cournot (Strasbourg ; 1995-....) |
| Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Humans and management in society (Strasbourg) |
| Jury : | Président / Présidente : Aline Scouarnec |
| Examinateurs / Examinatrices : Mathieu Detchessahar | |
| Rapporteurs / Rapporteuses : Diane-Gabrielle Tremblay, David Alis |
Mots clés
Résumé
Ce travail de recherche doctorale a pour objectif de mieux comprendre le lien entre politiques d’équilibre vie professionnelle- vie personnelle et égalité femmes-hommes en entreprise. Il s’attache à comprendre comment ces dispositifs influencent la norme sexuée.En mobilisant le cadre théorique des représentations sociales, notre investigation s’appuie sur deux études de cas approfondies, avec 44 entretiens semi-directifs « outil majeur de repérage des représentations » (Abric, 2011), comme méthode principale de collecte de données. Nous avons choisi de mener ces études dans deux pays différents : la France et l’Espagne, en raison de leur approche contrastée de la question de la conciliation : plutôt traditionnelle pour la France, plutôt intrusive et individualisée pour l’Espagne.Les résultats mettent en lumière l’hétérogénéité et le caractère sexué des représentations des salariés vis-à-vis des politiques d’équilibre, celles-ci apparaissent aussi fortement liées à la figure du manager et à son style de management. La catégorisation des représentations (progressistes/ traditionnalistes/ neutres et hostiles) contribue à comprendre leur influence sur l’égalité, et fait apparaître que la prise de conscience des inégalités –plus forte chez les salariés espagnols- est une condition préalable vers une conciliation égalitaire.