Thèse de doctorat en Philosophie, Epistémologie
Sous la direction de Emmanuel Faye.
Soutenue en 2014
à Rouen .
Dans ce travail de recherche, nous étudierons la notion de subjectivité et celle de vie de relation. Pour cela, nous partirons d'une lecture globale et critique du corpus de Maine de Biran, puis nous examinerons les avancées les plus récentes des neurosciences cognitives, quant à ces deux notions. Nous défendrons la thèse selon laquelle certaines analyses physicalistes (réductionnistes et non réductionnistes) peuvent nous permettre de réexaminer les notions de subjectivité et vie de relation. Pour cela, nous nous pencherons sur les questions liées à la conscience – entendue en son sens objectif et subjectif – afin d'en tirer les conséquences sur la possible connaissance des états mentaux de la conscience. Nous rendrons compte de la complexité de la psychologie biranienne qui requiert, d'une part, que l'on ne réduise pas la conscience à un modèle nomothétique, et d'autre part, que l'on examine avec soin les régularités physiologiques du cerveau qui fournissent des éléments probants pour penser aujourd'hui une théorie de la connaissance dans un cadre naturaliste. Cette thèse possède un cadre épistémologique pluriel dont la ligne de recherche se situe à mi-chemin de l'épistémologie et des approches positivistes de la conscience (neurosciences cognitives)
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