Auteur / Autrice : | Gabriella Valle Dupim da Silva |
Direction : | Jean-Luc Gaspard, Vera Lopes Besset |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 25/02/2014 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 en cotutelle avec Universidade federal do Rio de Janeiro |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | PRES : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Laboratoire : Psychopathologie et Champs Cliniques - Cliniques Psychanalytiques. UHB | |
Jury : | Président / Présidente : Ruth Helena Cohen |
Examinateurs / Examinatrices : Ana Maria Rudge | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Susane Vasconcelos Zanotti, Marcelo Veras |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L´existence d´état douloureux, chronique et sans substrat organique, de maladies de la douleur, sont signalés depuis le XIX siècle. La douleur, comme perception, est une expérience subjective qui intègre des sensations variées. Les différents syndromes de douleur chronique ont la douleur comme symptôme principal et se caractérisent par un ensemble de signes qui ne correspondent pas à un modèle de cause organiques non localisées. Alors que la douleur aigüe est un indicateur précieux dans l´établissement d´un diagnostic, la douleur chronique, pour avoir perdu son caractère de signald´alarme, nous renvoie à une multiplicité de déterminations d´ordre somatique, psychologique et/ou ambiant. L´apport de la psychanalyse, en partenariat avec la médecine se révèle utile dans l´appréhension du sens des symptômes dans laparticularité du cas et en relation avec la singularité du sujet. À la place de soutenir l´idée qu´il est nécessaire, à tout prix, d´éradiquer définitivement un syndrome douloureux quel qu´il soit et la souffrance psychique qui y est associée, il nous semble utile de prendre en considération ce qui est en jeu en termes structurel et inconscient. En d´autres mots, faire « parler » le corps, d´une douleur (psychique) impossible à symboliser. Possiblement, une douleur d´amour, c´est la supposition de base de notre hypothèse