Thèse soutenue

Enjeux et défis de la contribution des réseaux sociaux numériques à une transmission réussie : le cas de l’Eglise catholique
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Auteur / Autrice : Joseph Farah
Direction : Francis Rousseaux
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences - STS
Date : Soutenance le 18/12/2014
Etablissement(s) : Reims
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences, technologies, santé (Reims, Marne)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherche en Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication (CRESTIC) EA 3804 (Reims, Marne)
Jury : Président / Présidente : Herman Akdag
Examinateurs / Examinatrices : Francis Rousseaux, Eddie Soulier, Pierre Saurel, Joseph Naffah
Rapporteurs / Rapporteuses : Herman Akdag, Nada Matta

Résumé

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Au début, les réseaux sociaux numériques (RSN) étaient conçus comme étant des moyens purement communicationnels : par exemple, chercher l'ami d'autrefois pour rétablir une communication. Avec cette révolution tentaculaire de la communication horizontale, un autre axe vertical est né : la transmission. Des politiciens (Obama et Facebook lors de la campagne électorale aux USA), des stars, des leaders, des hommes de l'Eglise (Benoit XVI premier pape sur Twitter), etc., ont imposé un nouveau modèle de présence : une transmission verticale, opération par laquelle un signal, un message est acheminé d'un émetteur vers un récepteur ou une masse. La transmission est souvent dépourvue de l'interactivité. C'est le dilemme des RSN : Transmission et communication. Communiquer un message, c'est l'apporté sur un axe horizontal hétérarchique (locuteur/interlocuteur). Transmettre un message, c'est l'apporté sur un axe vertical hiérarchique (émetteur/récepteur).Le message transmis peut confronter l'échec : refus du message, message erroné, faux émetteurs, etc. et au niveau de l'Eglise catholique, notre cas d'étude, l'échec dans la transmission de son message (la foi) peut être destructif : hérésies, sentimentalisme, transmission dangereuse, obsession même diabolique, etc.Comment l'Eglise catholique, avec sa structure hiérarchique, peut établir une transmission réussie : Officielle (sure), acceptable et instructive ? Egalement, comment elle peut respecter et assurer la réconciliation entre les deux piliers des RSN : communication (axe horizontal) et transmission (axe vertical) ? Dans la première partie, nous trouvons une observation du développement du réseau social qui a revêtu, au fur et à mesure, la forme que nous connaissons aujourd'hui, Réseaux Sociaux Numériques (RSN). Dans la deuxième, et après un rappel historique des phases majeures de la formulation de la conception ecclésiale des médias, et une présentation des textes magistraux clés concernant sa vision vis-à-vis des RSN, une interview avec l'administrateur d'un groupe ecclésial sur les RSN (un modèle type) et un questionnaire dirigé aux membres, seront faits dans le but de révéler des directives et des éclaircissements qui dessinent le fil conducteur de la dernière partie de la thèse. Une nouveauté est présentée à la dernière partie : une nouvelle stratégie de transmission 2.0 constituée de différentes propositions : - Des transformations préalables au sein de l'Eglise dans sa vision du monde des RSN : les RSN sont une occasion posée par la parenté des deux axes : vertical et horizontal. - Etablir une institution officielle et des bureaux RSN ecclésiastiques pour gérer les groupes certifiés. - Une collaboration bureautique et technique entre : Eglise et Entreprises RSN (facebook, Twitter, Google +, etc.).-Esquisse d'un wiki-manuel : document officiel qui constitue un «open source», il met les directives générales de la transmission 2.0 de l'Eglise.