Thèse soutenue

Interactions protozoaires – moule zébrée (Dreissena polymorpha) : implication en biosurveillance sanitaire et environnementale

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Mélissa Palos Ladeiro
Direction : Alain Geffard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences - STS
Date : Soutenance le 10/10/2014
Etablissement(s) : Reims
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences, technologies, santé (Reims, Marne)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Stress environnementaux et biosurveillance des milieux aquatiques (Reims, Marne ; Le Havre, Seine-Maritime)
Jury : Président / Présidente : Soizick Le Guyader
Examinateurs / Examinatrices : Alain Geffard, Aurélien Dumetre, Aurélie Bigot clivot, Dominique Aubert
Rapporteurs / Rapporteuses : Bassem Allam

Résumé

FR  |  
EN

L'évaluation de la contamination des cours d'eau par les agents parasites protozoaires est fondamentale puisqu'on estime qu'une personne sur deux dans le monde est ou a été infectée par une zoonose d'origine parasitaire. Les trois principaux parasites responsables d'épidémies hydriques sont Cryptosporidium parvum, Giardia duodenalis et Toxoplasma gondii. Actuellement, seule la matrice eau est utilisée pour analyser la présence de ces parasites dans l'environnement aquatique. Peu reproductible et chronophage, cette méthode ne permet pas de mettre en place une surveillance de routine. Le projet de thèse propose l'utilisation de la moule zébrée, Dreissena polymorpha, comme un nouvel outil complémentaire pour évaluer la qualité biologique des milieux d'eau douce. Au travers d'expérimentations combinant différentes approches in vivo, ex vivo et in situ, le potentiel de la dreissène à accumuler les parasites protozoaires ainsi que leurs cinétiques d'accumulation dans les tissus ont été déterminés. Utilisée comme espèce sentinelle des contaminations chimiques, l'effet d'un stress biologique dû aux protozoaires a été évalué au laboratoire sur les cellules clefs de l'immunité des bivalves, les hémocytes. Ainsi, le projet permet de placer l'organisme Dreissena polymorpha dans une double stratégie de biosurveillance : une biosurveillance sanitaire liée à l'utilisation de la dreissène en tant que vecteur de parasites considérés comme enjeux de santé publique et une biosurveillance environnementale liée à la compréhension des facteurs de confusion avec les réponses biologiques utilisées comme biomarqueurs.