Les accords transnationaux entre les collectivités publiques françaises et africaines : le cas du Burkina Faso
Auteur / Autrice : | Pegdwendé Marie Julie Djindjere |
Direction : | Marcel Sinkondo |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public - SHS |
Date : | Soutenance le 03/10/2014 |
Etablissement(s) : | Reims |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences de l'homme et de la société (Reims, Marne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : (CRDT) Centre de Recherche sur la Décentralisation Territoriale |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Claude Némery |
Examinateurs / Examinatrices : Marcel Sinkondo | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Raphaël Porteilla, Modeste Chouaïbou Mfenjou |
Mots clés
Résumé
La coopération décentralisée entre collectivités publiques françaises et africaines revêt divers intérêts qui sont d'ordre historique, économique, politique et socio-éducatif. Cependant, les problèmes posés par cette coopération sont multiples. En effet, la détermination du régime juridique applicable à ces accords reste complexe car peu de textes leur sont consacrés. On est passé de simples accords d'échanges, d'amitiés c'est-à-dire du jumelage, à de parfaits accords de partenariats. Cette évolution entraine inéluctablement des questionnements juridiques de fond. De ce fait, ces accords relèvent-ils du droit international public, ou du droit international privé, ou plutôt du droit administratif ? Donnent-ils naissance à des conflits de lois ? En cas de litiges, quelles sont les juridictions compétentes, et la loi applicable ? Est-ce possible de recourir à l'arbitrage ? Si tel est le cas, quelles en sont les modalités ? D'où la nécessité de déterminer la nature juridique de ces accords.L'assimilation de ces accords au droit international public est tentante. Toutefois, le droit international public régit uniquement les relations entre Etats souverains. D'où la possibilité de soumettre ces accords au droit interne, puisque certaines conventions entre Etats peuvent elles-mêmes être soumises au droit interne.