Auteur / Autrice : | Anne-Laure Counilh |
Direction : | Patrick Gonin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 18/12/2014 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés et Organisations (Limoges ; 2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Migrations internationales, espaces et sociétés (Poitiers) |
faculte : Université de Poitiers. UFR de sciences humaines et arts | |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Royoux |
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Gonin, Laurence Ossipow | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Denis Retaillé, Olivier Pliez |
Mots clés
Résumé
À travers les parcours, les expériences et les projets migratoires de migrants ouest-africains rencontrés à Nouadhibou en Mauritanie, cette thèse aborde les problématiques relatives à la construction des mobilités entre aspirations individuelles et réglementations nationales et internationales. Des récits de vie de migrants et des biographies migratoires permettent de reconstruire les parcours complexes des migrants arrivés à Nouadhibou et de comprendre que les expériences et les projets migratoires sont des constructions complexes, hybrides et labiles. La perspective de l'acteur, les analyses interactionnistes et le point de vue de l'autonomie sont replacés dans le contexte de l'évolution générale des politiques migratoires vers plus de restriction. Cette confrontation entre plusieurs cadres et plusieurs échelles de l'analyse des phénomènes migratoires permet de remettre en question la notion de transit dans sa dimension performative. Cette thèse entend replacer les expériences des migrants ouest-africains en Mauritanie dans une réalité plus « ancrée », plus « incarnée », s'approchant ainsi d'une réflexion sur les inégalités liée à la mondialisation.