Thèse soutenue

Petites lucarnes sur grands écrans. Poétique historique de la télévision au cinéma.États-Unis, 1954-2002

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Auteur / Autrice : Ariane Gaudeaux
Direction : Marc Cerisuelo
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Arts
Date : Soutenance le 26/11/2014
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Cultures et Sociétés (Créteil ; 2010-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche Littératures, savoirs et arts (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne)
Jury : Président / Présidente : Jean-Loup Bourget
Rapporteurs / Rapporteuses : Denis Mellier, Pierre Berthomieu

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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De même qu’un acteur, lors de chacune de ses apparitions, colore la pellicule cinématographique de toute son histoire, la présence d’une télévision à l’écran d’un film de fiction cinématographique est la source d’une infinité de significations historiques, esthétiques, sociologiques et politiques. De Rear Window (Fenêtre sur cour, Alfred Hitchcock, 1954) à Far From Heaven (Loin du paradis, Todd Haynes, 2002), cette thèse observe la façon dont les cinéastes américains critiquent les effets de la télévision sur le spectateur et sur la société, en adoptant une approche poéticienne, sociologique et historienne. Existe-t-il, comme Marshall McLuhan semble le penser, une essence des médias, et par conséquent, une essence de la télévision ? Si cette dernière en a une, est-elle négative ? La télévision apparaît-elle comme un « médium froid » (McLuhan) aux yeux des cinéastes américains ? Les cinéastes utilisent-ils la télévision comme point de comparaison pour affirmer le caractère artistique du cinéma ? Les films de nombreux cinéastes sont analysés (parmi lesquels Douglas Sirk, Billy Wilder, John Carpenter, Richard Fleischer, Sidney Lumet et David Cronenberg) pour permettre une réflexion sur ces questions. En filmant la télévision, les cinéastes créent un phénomène d’hypermediacy (Jay David Bolter et Richard Grusin), où s’affrontent réflexivité et fascination pour le médium.