Thèse soutenue

Mesures subjectives et épidémiologie : problèmes méthodologiques liés à l’utilisation des techniques psychométriques

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Alexandra Rouquette
Direction : Sylvana CôtéBruno Falissard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Santé Publique - Epidémiologie
Date : Soutenance le 16/12/2014
Etablissement(s) : Paris 11 en cotutelle avec Université de Montréal
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Santé publique (Paris ; 2000-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Troubles du comportement alimentaire de l'adolescent - Groupe de Recherche en Inadaptation Psychosociale
Jury : Président / Présidente : Jean Bouyer
Examinateurs / Examinatrices : Sylvana Côté, Bruno Falissard, Jean Bouyer, Serge Briançon, Marie-Hélène Mayrand, Lise Gauvin, Pascale Tubert-Bitter
Rapporteurs / Rapporteuses : Serge Briançon, Marie-Hélène Mayrand

Résumé

FR  |  
EN

L’utilisation des mesures subjectives en épidémiologie s’est intensifiée récemment, notamment avec la volonté de plus en plus affirmée d’intégrer la perception qu’ont les sujets de leur santé dans l’étude des maladies et l’évaluation des interventions. La psychométrie regroupe les méthodes statistiques utilisées pour la construction des questionnaires et l’analyse des données qui en sont issues. Ce travail de thèse avait pour but d’explorer différents problèmes méthodologiques soulevés par l’utilisation des techniques psychométriques en épidémiologie. Trois études empiriques sont présentées et concernent 1/ la phase de validation de l’instrument : l’objectif était de développer, à l’aide de données simulées, un outil de calcul de la taille d’échantillon pour la validation d’échelle en psychiatrie ; 2/ les propriétés mathématiques de la mesure obtenue : l’objectif était de comparer les performances de la différence minimale cliniquement pertinente d’un questionnaire calculée sur des données de cohorte, soit dans le cadre de la théorie classique des tests (CTT), soit dans celui de la théorie de réponse à l’item (IRT) ; 3/ son utilisation dans un schéma longitudinal : l’objectif était de comparer, à l’aide de données simulées, les performances d’une méthode statistique d’analyse de l’évolution longitudinale d’un phénomène subjectif mesuré à l’aide de la CTT ou de l’IRT, en particulier lorsque certains items disponibles pour la mesure différaient à chaque temps. Enfin, l’utilisation de graphes orientés acycliques a permis de discuter, à l’aide des résultats de ces trois études, la notion de biais d’information lors de l’utilisation des mesures subjectives en épidémiologie.