Thèse soutenue

Caractérisation d'un nouveau membre du complexe d'élongation des acides gras chez Arabidopsis thaliana : intéractions métaboliques et régulation développementale
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Auteur / Autrice : Céline Morineau
Direction : Jean-Denis Faure
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie végétale
Date : Soutenance le 16/12/2014
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences du Végétal (1992-2015 ; Orsay, Essonne)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut Jean-Pierre Bourgin (Versailles ; 2010-....)
Jury : Président / Présidente : Éric Maréchal
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Denis Faure, Éric Maréchal, Frédéric Beaudoin, Frédéric Domergue, Marianne Delarue
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Laplaze, Frédéric Beaudoin

Mots clés

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Résumé

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Les acides gras à très longues chaine (VLCFA) sont essentiels dans le développement, particulièrement dans les mécanismes de trafic vésiculaires, de différenciation et division cellulaire. Cependant, le rôle de ces VLCFA dans ces différents processus chez les plantes n’est pas encore bien compris. Afin d’identifier de nouveaux acteurs associés à la biosynthèse ou la fonction des VLCFA, un crible suppresseur multicopies a été réalisé dans un mutant d’élongation des VLCFA de levure. La perte de l’activité déshydratase PHS1 chez la levure et de PASTICCINO2 chez les plantes perturbe la croissance et induit des défauts de cytokinèse. La PROTEIN TYROSIN PHOSPHATASE-LIKE (PTPLA) historiquement caractérisée comme une déshydratase inactive est capable de restaurer les défauts de croissance et d’élongation de phs1 mais non de pas2. PTPLA interagit avec plusieurs membres du complexe élongase dans le RE et son absence conduit à l’accumulation 3-hydroxyacyl-CoA, signature des déshydratases impliquées dans l’élongation des acides gras. Cependant, la perte de PTPLA conduit à une augmentation des VLCFA, probablement dépendante de PAS2 montrant que PTPLA serait un répresseur potentiel de l’élongation. Les deux déshydratases ont des profils d’expression divergents dans la racine. PAS2 est majoritairement exprimé dans l’endoderme tandis que PTPLA s’exprime uniquement dans les tissus vasculaires et le péricycle. La comparaison de l’expression ectopique de PAS2 et PTPLA dans leur tissus respectif confirme l’existence de deux complexe élongase indépendant associé à PAS2 ou PTPLA et interagissant de manière non cellule autonome. Les cytokinines pourraient constituer le signal entre les deux complexes élongase du fait que la biosynthèse de ces hormones est réprimée par les VLCFA. Les VLCFA répriment ainsi l'expression d'IPT3 dans les racines comme observées pour la partie apicale. Les cytokinines semblent aussi réguler la teneur en VLCFA dans la racine suggérant la présence de boucles de rétrocontrôles entre ces hormones et les VLCFA