Auteur / Autrice : | Philippe-Simon Sultanik |
Direction : | Stanislas Pol, Vincent Olivier Mallet, Matthew L. Albert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunologie B3MI |
Date : | Soutenance en 2014 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Bio Sorbonne Paris Cité (Paris ; 2014-....) |
Résumé
L'infection chronique par le VHC est une maladie de santé publique qui touche près de 170 millions d'individus dans le monde. Jusqu'à aujourd'hui, il n'a pas été rapporté de marqueur biologique prédictif valide de réponse virologique à la trithérapie de première génération (interféron-pégylé/ribavirine/inhibiteur de protéase NS3) qui est le traitement actuel standard. L'immunité face au VHC comprend essentiellement l'immunité innée avec les interférons de type 1 et 3, et l'immunité cellulaire avec les LT spécifiques du VHC. Le sujet de ma thèse est de déterminer s'il existe des biomarqueurs associés à la réponse virologique sous trithérapie antivirale. Premièrement, nous rapportons qu'une hyperactivation lymphocytaire T CD8+ est présente au cours de la non-clearance virale, et ce dès le répertoire naïf pré-immun, avec diminution d'expression de CD5 en surface. Deuxièmement, nos résultats montrent que les LT CD3+ circulants des patients VHC traités par trithérapie se désensibilisent à l'interféron alpha au cours du traitement, et que le taux basal de phospho-Stat1 dans les LT CD3+est plus élevé chez les patients répondeurs que les patients non répondeurs. Enfin, les résultats montrent que le taux basal plasmatique de l'apolipoprotéine H (apoH) est plus élevé chez les patients répondeurs que chez les non répondeurs. La concentration basale d'apoH permet d'améliorer la prédiction de la réponse à la trithérapie. In vitro, apoH inhibe la réplication de particules virales de VHC dans un modèle de tranches de foie humaine infectées.