Thèse soutenue

Approche endophénotypique des comportements addictifs

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Yann Le Strat
Direction : Nicolas Ramoz
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 03/06/2014
Etablissement(s) : Paris 6
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Cerveau, cognition, comportement (Paris)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Philippe Fossati, Henri-Jean Aubin, Philip Gorwood
Rapporteurs / Rapporteuses : Mickaël Naassila, Joël David Swendsen

Mots clés

FR  |  
EN

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Les dépendances à l'alcool, au tabac ou au cannabis sont des affections fréquentes, aux conséquences psychologiques, sociales et physiques sévères. Ces addictions comportent des facteurs socioculturels, psychologiques et biologiques. Leur clinique est également complexe, suggérant une importante hétérogénéité phénotypique et génétique. Les études d'agrégation familiale et de jumeaux ont montré une forte héritabilité de des addictions (entre 30 et 60%). Toutefois, si de nombreuses études ont suggéré l'association de certains variants génétiques avec telle ou telle affection, peu de gènes ont émergés comme clairement associés à une addiction dans les méta-analyses. L'hétérogénéité clinique et génétique de ces troubles pourrait être une des raisons à certains résultats négatifs. Dans ce travail, nous montrerons comment le démembrement phénotypique peut-être une approche nouvelle, permettant de mettre en évidence des phénotypes plus homogènes, et à plus fort support génétique. Un premier travail a porté sur les effets ressentis de la consommation de cannabis comme marqueur endophénotypique de dépendance au cannabis. Puis nous avons montré comment les comorbidités addictives ou l'âge de début constitue des phénotypes d'intérêt. Enfin, nous prendrons l'exemple d'un variant du gène codant pour le transporteur de la dopamine comme marqueur d'un phénotype intermédiaire de la dépendance à l'alcool.